Gayet Gösterişli Ve Hacimli Bir Ortadoğu Seyahatnamesi

[Jacques] Mislin, Les Saints Lieux: Pelerinage à Jerusalem en passant par l’Autriche, la Hongrie, la Slavonie, les Provinces Danubiennes, Constantinople, l’Archipel, le Liban, la Syrie, Alexandrie, Malte, la Sicile et Marseille. Paris Jacques Lecoffre et Cie, libraires editeurs, 1858 (2. baskı). 3 cilt: xxxiii, [2], 595 s, metin sonunda 2’si katlanır 3 harita, indeks ; 612 s, metin sonunda 5 plan, indeks ; 548 s, 4 harita/plan (1’i renkli), indeks, döneminin sırtları deri, kapakları armalı bez, sayfa kenarları altın yaldızlı ciltlerinde. 1. baskı 1851 yılında yapılmıştır. Jacques Mislin (1807-1878), Fransız asıllı katolik papazdı. Doğu yolculuğuna Temmuz 1848’de başladı. Müzayedeye sunulan bu mufassal seyahatname yazarın Avusturya, Macaristan, Slovakya, Balkanlar, İstanbul (1. cilt s 87-134), Lübnan, Suriye, Filistin, Mısır, Malta ve Sicilya’yı kapsayan seyahatnamesidir. Bu önemli kitabın sonradan İspanyolca (1852), Almanca (1852 ve 1860) ve İtalyanca (1858) baskıları da yapılmıştır. Blackmer 1142
Yazar Péra’da bir Rum tarafından işletilen hôtel de l'Europe’da kalır.
“On a déja compris la valeur de ce mot: bakchis c'est le premier élément de la langue turque, l'alpha et l'oméga de l'empire des Osmanlis ; c'est le premier mot qu'on entend quand on met le pied sur la terre de Mahomet, et le dernier quand on la quitte.” (s 88) diyerek Türklerin ülkesine gelen yabancının ilk ve son duyacağı sözün bahşiş olacağını vurgular.
Tophane’de karaya çıkar çıkmaz yaşadığı hayal kırıklığını yazmadan edemez (s 88):
“Le premier aspect de Constantinople excite l'admiration ; mais à peine a-t-on touché le rivage, que le désenchantement commence. On débarque à Galata, le quartier du commerce, des bateliers, des cafés, des marchands de comestibles ; mille hangars en planches, obscurs, malpropres, garnissent ou obstruent le passage. Des centaines d'individus se pressent autour des fontaines ; si jusque-là vous avez pu vous garantir de la boue et des fondrières qui sont au milieu de la rue, des porteurs d'eau, avec leurs outres d'où l'eau s'échappe de toutes parts, vous arrosent abondamment en passant.”
İstanbul bir tezatlar şehridir. Yazar, “Deux choses ici ont surpassé mon attente : la beauté de Constantinople vue de loin, et sa laideur vue de près.” diyerek bunu açıkça ifade eder. (s 90)
Mislin’in altı hafta kaldığı şehirde en çok etkilendiği yer hiç şüphesiz Boğaziçi’nin kendi doğal güzelliğidir (s 90):
[..] la capitale des sultans est une ville de perspective, une ville peinte, un camp magnifique dressé sur la limite de deux mondes. Tout ce qui est l'œuvre de la nature sur le Bosphore est admirable ; ce qui a été fait par l'homme est mesquin : ces maisons, ces palais, ces kiosques et même le sérail, ne sont que des planches chargés de rouge, de vert et de jaune ; ce sont des décorations de théâtre. Le Bosphore, comme un fleuve majestueux, serpente entre des collines couvertes d'arbres gigantesques ; dans toutes les vallées il y a un village ; le long des deux rives, on ne voit qu'une suite de maisons de campagne, de grandes casernes peintes en rouge, des batteries de canon, la flotte turque mouillée devant le palais du Grand Seigneur, d'anciens châteaux du moyen âge ; ensuite viennent des anses d'une merveilleuse beauté, des cimetières toujours ombragés de cyprès, des groupes de femmes assises sous des platanes ; puis les Eaux douces d'Asie, avec leurs kiosques et leurs vertes pelouses ; enfin Thérapia et Bujukdéré, lieux charmants, habités par les ambassadeurs et les riches négociants grecs et arméniens.
Yazar, “Quand je fus installé dans mon hôtel, je commençai mes visites. Je n'ai pas l'intention de faire la description de Constantinople : ce travail serait déplacé ici ; d'ailleurs, il a été fait un grand nombre de fois : je toucherai seulement quelques points dont les voyageurs se sont moins occupés.” diyerek Konstantinopolis’i anlatmak niyetinde olmadığını, sadece başka seyyahların değinmediği konuları anlatmak istediğini ifade etmiştir (s 89).
Tophane’den Péra’ya çıkan dar sokaklarda yük taşıyan eşek ve katırların arasında kalan insanların karşılaştacağı ezilme tehlikesini, sokak köpeklerini, yangınları, kimsenin yüksek maliyetleri göze alıp kargir ev inşa etmek istemediğini, ne kadar sağlam olursa olsun bunların hep ahşap evlerin arasında kaldığını ve yangın başlayınca bunların ateşten kurtulma şansının bulunmadığını, buna bir de ahşap ev inşaatından nemalanan lobinin (oducular, hamallar, ameleler vs) gücü eklenince şehirde kargir evin hiç şansının kalmadığını, yüksek konut kiralarını anlatır. Şehrin yerleşik ve yabancı nüfus bileşimini verir (s 93-94). Altı yıldır etkin olan koleradan günde yüz kişinin öldüğünü, kaderci müslümanların hiç önlem almadığını, hatta hastalığı alaya aldığını anlatır. Mevlevi dervişlerini, Abdülmecid’in Selamlık merasimini gayet canlı bir şekilde tasvir eder. O sırada Aya Sofya’yı tamir etmekte olan Fossati ile birlikte camiye gider ancak tüm iç mekanı kaplayan iskelelerden ötürü pek bir şey göremez. Bebek, Galata gibi semtlerde çeşitli Fransız tarikatlarına mensup misyonerler tarafından kurulan okul, kilise gibi yerleri ziyaret eder. Hariciye nazırı Sadık Rifat Paşa’nın yalısında iftar yemeği davetine katılır.
Kağıthane ziyaretinde denizdeki su kaplumbağalarını görür (s 107):
A l extrémité du port, deux vallons, arrosés par le Barbyzés et le Cydaris, se réunissent au promontoire de Sémystra. Au mois d'avril, ces prairies sont couvertes de gazon, de troupeaux, des chars dorés des odalisques, et de groupes d'enfants qui jouent à l'ombre des platanes ; maintenant elles sont desséchées comme les coteaux qui les environnent. La rivière est à peine assez profonde pour laisser glisser notre caïque à sa surface ; quelques tortues se traînent péniblement sur le rivage : chez les anciens les tortues étaient le symbole du silence ; il eût été difficile de mieux choisir. Des femmes turques et arméniennes cherchent de l'ombre, un délassement et de la fraicheur ; deux ou trois musiciens attendent quelques auditeurs. Le kiosque bâti par Amed III, qui voulait avoir une idée des eaux de Marly, ressemble à un palais depuis longtemps abandonné : pas une goutte d'eau n'anime les cascades de marbre, les jardins sont négligés, la maison tombe en ruines.
De là on peut visiter les aqueducs, les bends et les forêts de Belgrade et de Pyrgos, tous les ouvrages hydrauliques construits par les empereurs grecs et ottomans pour alimenter les nombreuses fontaines d'une capitale qui devra un jour succomber par la soif, quand il plaira à son futur conquérant de couper les aqueducs qui l'abreuvent. Ce fut dans les vallées des Eaux douces, de Pyrgos et de Belgrade que vint. déployer ses tentes l'armée de Godefroy de Bouillon, tandis qu'il avait son quartier général sous les platanes de Bujukdéré.
Pera’daki Küçük Mezarlık (s 111):
J'allai passer mes premières soirées sur le petit champ des morts : c'est le lieu de réjouissance des habitants de Péra, le seul où l'on puisse respirer un air moins brûlant que celui de la ville. Les Francs du voisinage y vont fumer le chibouk ou le narghilé, prendre du café, des sorbets et de la bière détestables ; une mauvaise musique, des cris et des disputes complètent les plaisirs des habitués du Campetto. C'est là que l'archevêque avait sa demeure ; il a préféré l'isolement des champs : tout autre eût fait comme lui. Un des derniers incendies est venu s'arrêter près de sa maison. Des femmes et des enfants sont là tous les jours, couchés dans les cendres et demandant l'aumône.
Seyyahların kitaplarında son derece nadiren hayat bulan İstanbul’un kedileri de Mislin’in kitabında küçük bir yer bulmuştur (s 112):
Un soir, j'entendis le feuillage des arbres s'agiter au-dessus de moi ; j'appelai : aussitôt un chat accourut à ma voix et vint se placer sur mes genoux. Je récompensai sa confiance par de nombreuses caresses : depuis, il vint tous les soirs me trouver au même lieu.